Hamit Mahamat Alio1*  et  Fatime Mamadou Kourtou2 , Fombotioh Ndifor3

Université de Ndjamena, Tchad

1* Enseignant chercheur, Laboratory of Medical Parasitology and Mycology, Faculté Des Sciences de la Santé Humaine  à l’Université de N’Djamena, Laboratoire de Biologie Animale, Université de Douala, Cameroun,  Biologiste au CHU-La Renaissance, Tel :tel, hamitalio@gmail.com , hamitalio@yahoo.fr, Tel, 0023566261753

2 Faculté Des Sciences exactes et appliquées, Département de Biologie, Université de N’Djamena,

3Chercheur, Parasitologie médicale, Faculté Des Sciences exactes et appliquées, Département de Biologie, Université de N’Djamena

Résumé

      La santé de la mère et de l’enfant est une préoccupation majeure de la santé publique. C’est dans cette optique que nous avons mené cette étude afin de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes vues en consultations prénatales (CPN) au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant (CHU-ME) de N’Djamena. C’était une étude prospective, transversale et descriptive qui s’est déroulée du 14 Septembre au 13 Novembre 2022. La population d’étude était constituée de 200 femmes enceintes âgées de 18 à 45 ans venues en consultation prénatale (CPN). Au cours de cette étude, deux méthodes d’analyses biologiques du paludisme ont été réalisées à savoir la goutte épaisse et le frottis sanguin. Sur les 200 échantillons de sang analysés, 145 étaient porteurs de P. falciparum avec une prévalence globale de 72,5%. Parmi les gestantes infestés à P. falciparum, 90 avaient une forte densité parasitaire soit une prévalence de 62,07. Les gestantes ne connaissant pas les symptômes palustres étaient infestées à 76%. En ce qui concerne la prophylaxie, le taux d’infestation était de 73,29% chez les femmes enceintes qui ne dormaient pas sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action; celui des femmes qui n’ont pas pris le traitement préventif intermittent pendant leur grossesse était de 82,88%.  Ces résultats appellent à intensifier les activités de prévention contre le paludisme dans la communauté de manière à protéger plus efficacement les femmes en âge de procréer et les gestantes.

Mot clés : Paludisme, Plasmodium falciparum, Femmes enceintes, moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action, traitement préventif intermittent, consultation prénatale, Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant.

   Abstract

      The health of mothers and children is a major public health concern. It is with this in mind that we conducted this study in order to contribute to improving the management of malaria in pregnant women seen in prenatal consultations (ANC) at the University Hospital Center for Mothers and Children ( CHU-60256ME) of N’Djamena. This was a prospective, cross-sectional and descriptive study which took place from September 14 to November 13, 2022. The study population consisted of 200 pregnant women aged 18 to 45 years who attended a prenatal consultation (ANC). During this study, two methods of biological analysis of malaria were carried out, namely the thick drop and the blood smear. Of the 200 blood samples analyzed, 145 carried P. falciparum with an overall prevalence of 72.5%. Among pregnant women infected with P. falciparum, 90 had a high parasite density, giving a prevalence of 62.07. Pregnant women not experiencing malaria symptoms were 76% infected. Regarding prophylaxis, the infestation rate was 73.29% among pregnant women who did not sleep under mosquito nets impregnated with long-acting insecticide; that of women who did not take intermittent preventive treatment during their pregnancy was 82.88%.  These results call for intensifying malaria prevention activities in the community so as to more effectively protect women of childbearing age and pregnant women.

Keywords: Malaria, Pregnant women, housewives, family status, schooling, use of insecticide-treated mosquito nets, Mother and Child University Hospital Center, Chad

Hamit Mahamat Alio1*  et  Fatime Mamadou Kourtou2 , Fombotioh Ndifor3

Université de Ndjamena, Tchad

1* Enseignant chercheur, Laboratory of Medical Parasitology and Mycology, Faculté Des Sciences de la Santé Humaine  à l’Université de N’Djamena, Laboratoire de Biologie Animale, Université de Douala, Cameroun,  Biologiste au CHU-La Renaissance, Tel :tel, hamitalio@gmail.com , hamitalio@yahoo.fr, Tel, 0023566261753

2 Faculté Des Sciences exactes et appliquées, Département de Biologie, Université de N’Djamena,

3Chercheur, Parasitologie médicale, Faculté Des Sciences exactes et appliquées, Département de Biologie, Université de N’Djamena

Résumé

     La santé de la mère et de l’enfant est une préoccupation majeure de la santé publique. C’est dans cette optique que nous avons mené cette étude afin de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du paludisme chez les femmes enceintes vues en consultations prénatales (CPN) au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant (CHU-ME) de N’Djamena. La population d’étude était constituée de 200 femmes enceintes âgées de 18 à 45 ans venues en consultation prénatale (CPN). Au cours de cette étude, deux méthodes d’analyses biologiques du paludisme ont été réalisées à savoir la goutte épaisse et le frottis sanguin. Les résultats nous montrent que les ménagères ont été les plus infestées soit 81,08%, suivies des non scolarisées soit 77,35%. Les célibataires étaient les plus infestées soit 88,23%. En ce qui concerne la prophylaxie, le taux d’infestation était de 73,29% chez les femmes enceintes qui ne dormaient pas sous les moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action. Une sensibilisation de proximité dans la communauté au sujet du paludisme pour une meilleure prise de conscience du danger est fortement recommandée.

Mot clés : Paludisme, Femmes enceintes, les ménagères, statut familiales, scolarisation,  usage de moustiquaires imprégnées d’insecticide, Centre hospitalier universitaire de la Mère et de l’Enfant, Tchad

Abstract

    The health of mothers and children is a major public health concern. It is with this in mind that we conducted this study in order to contribute to improving the management of malaria in pregnant women seen in prenatal consultations (ANC) at the University Hospital Center for Mothers and Children ( CHU-ME) of N’Djamena. The study population consisted of 200 pregnant women aged 18 to 45 years who attended a prenatal consultation (ANC). During this study, two methods of biological analysis of malaria were carried out, namely the thick drop and the blood smear. The results show us that housewives were the most infested, i.e. 81.08%, followed by those not in school, i.e. 77.35%. Singles were the most infested, i.e. 88.23%. Regarding prophylaxis, the infestation rate was 73.29% among pregnant women who did not sleep under mosquito nets impregnated with long-lasting insecticide. Local awareness raising in the community about malaria to increase awareness of the danger is strongly recommended.

Keywords: Malaria, Pregnant women, housewives, family status, schooling, use of insecticide-treated mosquito nets, Mother and Child University Hospital Center, Chad